J’ai découvert le bouledogue français enfant, dans un livre que j’avais sur les races de chien.
Il y avait une photo d’un bouledogue noir assis dans une soupière. Dans le descriptif, je me rappelle qu’il était écrit: « oreille dit de chauve souris ». Ce terme m’a fasciné. J’en ai voulu un… Mais mes parents n’étaient pas de cet avis, trouvant ce type de chien très laid.

Puis j’ai grandi… Et j’en ai offert un à l’homme qui partage ma vie, cadeau un peu égoïste c’est vrai. C’est ainsi que Bodega est entrée dans notre vie… Une tornade de bruits douteux, de courses et d’amour… Je suis tombée amoureuse et cette histoire ne finira jamais. Deux ans plus tard, sa fille Vadrouille n’est jamais partie de la maison… Douze ans de notre vie… Truffe et Morille sont venues après, non pas prendre leur place, mais rendre notre chagrin moins vif. Parce que quand on perd un bouledogue, on perd presque une personne. Ce ne sont pas vraiment des chiens. Mi-singe, mi fourmi à la retraite. Ce sont mes tounes, mes fignoutes, mes mauricettes, mes fifilles, ma truffette, mon pruneau, le truffon chinois, mes pata negra… Elles rendent ma vie plus drôle et plus odorante. Elles me consolent quand la vie me chahute, sont heureuses avec moi quand je le suis… Un peu comme un petit supplément d’âme avec des plis.

Le bouledogue est une addiction, un style de vie… Quand on parle avec un propriétaire de bouledogue, on se reconnaît, on est de la même famille. C’est grâce à mes boulettes que sont nées mes lampes… Histoire de mettre un peu plus de bouledogue dans la déco!

À partir de là, j’ai commencé à raconter des histoires de bouledogues en bocal…

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